par Véronique Pady
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14 avr., 2022
Vous sentez que votre collègue a changé de comportement ? Exaspération, des accès de colère, il fait preuve de cynisme au travail et a souvent l’air déprimé ? Vous vous demandez s’il s’agit juste d’un moment difficile pour lui ou si c’est plus grave? Ces comportements peuvent être des signes d’un burn out. Si vous vous inquiétez pour votre collègue, vous pouvez faire trois actions : - Echanger : Prenez le temps de vous asseoir avec lui et de faire le point sur ce qui le tracasse ; sans juger (le surmenage peut rendre irritable). Faites le parler de ses inquiétudes et de son éventuelle surcharge de travail ; comment il voit les choses et lui proposer de prendre de la distance. - Soulager sa dose de travail. Attention, si vous êtes au même niveau hiérarchique, vous vivez certainement les mêmes conditions de travail. Le but n’est pas de déplacer le problème sur vous. Réfléchissez donc bien à ce que vous pouvez ou non prendre en charge ! Conseillez-lui également de parler à sa hiérarchie, de demander un délai supplémentaire pour les échéances très courtes, … - L’inviter régulièrement en pause… déjeuner, aération, une courte marche. Le surmenage est un cercle vicieux : plus on s'épuise, moins on est efficace, plus le travail s'accumule, moins on se repose. Vous pouvez aussi lui suggérer que son cerveau a besoin de repos et son corps de relaxation et d'activité physique pour pouvoir prendre du recul. Parfois, l’arrêt de travail est inévitable mais est-ce finalement une mauvaise chose ? Souvent la personne surmenée ne veut pas en arriver là. Pourtant, c’est souvent à ce moment-là qu’elle prend conscience de l’état d’épuisement dans lequel elle est. C’est aussi l’occasion de faire appel à des professionnels qui permettent une remise en question. Attention au retour au travail ! La pire erreur est de croire que la personne va revenir comme avant parce que la reconstruction passe par un changement profond…