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Motivation au travail

Au gré de mes rencontres, certaines personnes me parlent de manque de motivation, d’engagement ou de reconnaissance… J’ai replongé dans la théorie…

Petit résumé de la théorie de l’autodétermination selon Décy & Ryan concernant la motivation au travail. Schéma en image…

La motivation repose sur 3 besoins psychologiques universels :
- L’autonomie : se sentir la source de ses actions
- La compétence : se sentir efficace
- L’appartenance sociale : se sentir connecté aux autres et soutenu par eux.

L’intensité de ces trois besoins est fluctuante. Les auteurs distinguent la satisfaction de l’insatisfaction de ces besoins : ce n’est pas parce qu’un besoin n’est pas satisfait qu’il est insatisfait ! Les causes de l’insatisfaction ne sont donc pas les causes inverses de la satisfaction.

Des études complémentaires montrent que :
- Lorsqu’on donne une récompense pour une activité qui est déjà source de plaisir en soi (motivation intrinsèque), alors la motivation diminue.
- Tous les comportements de pression comme les menaces, les punitions, les échéances et la surveillance ont tendance à diminuer la motivation intrinsèque. A l’inverse, la possibilité de faire des choix l’augmente.
- Les formes de motivation autonomes génèrent une meilleure santé mentale, une meilleure performance scolaire et professionnelle, plus de persévérance et d’implication sur le long-terme et moins d’épuisement professionnel
par Véronique Pady 20 oct., 2022
Vous avez peut être l’impression d’avoir un sommeil de moins bonne qualité ces dernières semaines… Et si c’était l’automne ? Le changement de saison a peut être perturbé votre rythme habituel de sommeil. Sécrétée au cours de la nuit, la mélatonine ou « l’hormone du sommeil » favorise l’endormissement et agit sur la qualité de notre sommeil. A l'automne, lorsque les jours raccourcissent et que l’exposition à la lumière naturelle est plus rare, l’arrêt de sécrétion de mélatonine est retardé, ce qui engendre un état d’hypersomnie (réveil plus difficile, somnolence diurne, ...). A l’inverse, la sérotonine correspond davantage au temps de l’éveil. Elle permet de réguler l’humeur et favorise l’état de bien-être. Toutefois, si la production de mélatonine ne s’interrompt pas au matin, la sérotonine vient à manquer ce qui expliquerait l'apparition d’une baisse de moral et d’énergie liées au manque de lumière. Vous pouvez vous précipiter dehors pour saisir le moindre rai de lumière et en profiter pour pratiquer une activité physique. Vous pouvez aussi choisir de vous chouchouter et de vous reposer en privilégiant des activités douces et relaxantes. Et si l’automne était une saison propice à la contemplation ?
par Véronique Pady 07 oct., 2022
Profitons de cette journée pour parler des bienfaits du sourire : - Sourire sincèrement, inspire la confiance et vous donne l’image d’une personne positive et accessible - Sourire est communicatif : lorsque nous interagissons avec les autres, un pont neuronal est créé entre notre cerveau et ceux qui nous font face. Nos neurones assurent une fonction de synchronisation. Ils sont d’ailleurs parfois appelés « neurones miroirs ». Vous pouvez illuminer votre environnement en changeant l’humeur de ceux qui vous entourent. - Sourire est bon pour votre santé. Des études montrent que vous pouvez réduire le cortisol (hormone du stress) et libérer des endorphines (hormones du plaisir). Vous abaissez votre tension artérielle et stimulez votre système immunitaire tout en allongeant votre durée de vie! A utiliser sans modération!! Je vous souhaite donc une belle journée pleine de sourires et n’oubliez pas : Ce n’est pas parce que vous êtes heureux que vous souriez mais l’inverse : c’est parce que vous souriez que vous êtes heureux !!!!
par Véronique Pady 04 juin, 2022
A l’occasion de la journée mondiale des parents, je vous propose d’aborder le tsunami que représente l’arrivée d’un premier enfant et le difficile équilibre avec la vie professionnelle. Devenir parents c’est beaucoup de bonheur mais c’est aussi un chamboulement émotionnel, un manque de sommeil et une organisation / logistique à gérer ! Mais qui a dit que ce serait facile ? Personne ne peut savoir avant de le devenir, quel parent il deviendra ! Se pose ensuite la question : prendre une pause parentale ou reprendre le travail au plus vite ? Et dans ce cas, surinvestir la sphère professionnelle parce que : - C’est important pour soi - On ne veut pas s’entendre dire que l’investissement au travail a changé depuis qu’on a des enfants - Aucun plaisir au nursing Est-ce que devenir parent permet de prendre du recul vis-à-vis du travail ? Ou finalement est-ce que ce n’est pas le moment de changer professionnellement parce que : - On n’est plus en accord avec les valeurs - On veut trouver un meilleur équilibre familial Un vrai travail d’équilibriste !!
par Véronique Pady 29 mai, 2022
A voir ou à revoir! Véronique Gallo, vous avez mis de l'humour et de la légèreté quand mon rôle parental me semblait lourd à porter!
par Véronique Pady 29 mai, 2022
De plus en plus lucides sur les questions environnementales, cette préoccupation amène certains à ressentir de l’éco-anxiété qui n’est pas une pathologie mais un sentiment de préoccupation qui est provoqué par des bouleversements actuels ou bien par des menaces qui pèsent sur l’environnement. (Véronique Lapaige et Lise Van Susteren) Au-delà de s’engager personnellement en pensées, paroles et action, il peut être difficile de continuer à travailler dans un environnement qui ne prend pas en compte cette préoccupation et qui peut accroître ce sentiment d’inquiétude. Si vous vous sentez concerné par cet aspect, au-delà des grands changements qui impliquent tous les acteurs de la vie professionnelle, avez-vous la possibilité de sensibiliser vos collègues ? Y a-t-il des actions que vous pouvez mettre en place en interne qui serait plus en accord avec vos valeurs ? Vous avez envie de travailler dans le domaine de l’environnement ? Ce secteur est en plein développement et offre de plus en plus de débouchés. Un bilan de compétences peut aussi vous aider à bien nommer vos valeurs et définir le projet qui vous correspondra le mieux dans ce domaine. Vous pouvez aussi envisager une création d’entreprise. Plein d’acteurs seront sensibles à votre démarche et pourront vous soutenir dans votre idée innovante!
par Véronique Pady 29 mai, 2022
J’ai assisté il y a quelques années à une conférence de Christophe Desjours dans laquelle il a démarré son intervention en expliquant qu’il allait parler de souffrance au travail mais que la plus grande des souffrances est de ne pas avoir de travail. Le chômage est malheureusement un moment de la vie professionnelle que de nombreuses personnes sont amenées à vivre et qui fait partie des moments les plus stressants d’une carrière professionnelle. En effet, entre faire le deuil de son expérience antérieure et se confronter au néant du moment présent, certaines personnes peuvent ressentir un mal-être. Toute l’ambivalence de la situation, est que chercher du travail est un travail qui ne prend fin que quand on trouve du travail… J’ai souvent constaté que l’agenda des chercheurs d’emploi est souvent blindé de rendez-vous. Alors si vous ne voulez pas être un burn outé de la recherche d’emploi, - Saisissez cette période temporaire pour faire preuve de douceur envers vous-même et de prendre soin de vous et de votre santé. - Il est important de conserver une routine : heure de lever et de coucher, repas complets et pratique de ses activités artistiques et / ou sportives. - C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles activités, d’apprendre de nouvelles choses. De nombreux webinaires et MOOC sur des sujets divers et variés circulent et permettent de découvrir et se mettre à jour. - Conserver le lien avec les anciens collègues et renforcer le lien avec sa famille et ses amis permettent de conserver un lien social. On évite les relous du « y a qu’à, faut que »… et on se tourne vers les personnes positives et inspirantes !
par Véronique Pady 30 avr., 2022
Après un burn out et un arrêt de travail plus ou moins long, il n’est pas toujours évident d’envisager la reprise du travail. Il est souvent préconisé de le faire en douceur par l’intermédiaire notamment d’un mi-temps thérapeutique. Inutile de reprendre immédiatement le même rythme, le même emploi si aucune modification n’a été effectuée. Le risque de rechute est trop important. La première étape quand on se sent un peu plus en forme physiquement est de comprendre les éléments qui ont mené à ce burn out. Le but n’est pas d’imputer une responsabilité individuelle ou collective mais d’analyser son vécu et avancer. Ainsi, un accompagnement thérapeutique permet de d’entamer un processus de reconstruction et d’affronter les moments difficiles. Les médicaments peuvent également soulager. Ensuite, prendre soin de sa santé devient primordial afin d’être à l’écoute des signaux de stress ou d’angoisse notamment. Il s’agit de repositionner la place du travail et adopter une nouvelle hygiène de vie. Ainsi, le rôle de l’entourage familial et amical est important afin de prendre du recul et d’être soutenu dans cette épreuve. Se resocialiser fait également partie du processus et permet l’élaboration d’un nouveau bien-être. Lors de la reprise du travail, l’employeur, la médecine du travail, le service Ressources Humaines et le CHSCT peuvent également être force de proposition pour des aménagements ou changements de missions. Enfin, si la reprise n’est pas possible, il est peut être temps de changer de travail et/ou d’employeur. Un bilan de compétences peut vous y aider. Accompagnant plusieurs personnes en situation de burn out, même si la reconstruction peut paraître longue, j’observe souvent une renaissance tel un phénix qui renait de ses cendres.
par Véronique Pady 22 avr., 2022
« Selon certains auteurs, les facteurs personnels entreraient en compte dans 40 % des causes de l’épuisement professionnel et les facteurs organisationnels dans 60 %. Le burn-out ou épuisement professionnel s’expliquerait donc par la rencontre d’un individu avec un environnement de travail dégradé. » 1 Ainsi, même si vous ne pouvez pas toujours agir sur votre travail et conditions de travail, peut être avez-vous quand même des leviers d’action ? Voici quelques propositions : - Identifiez les évènements qui vous stressent ou qui influent négativement sur votre travail et voyez si vous pouvez déléguer, déplacer, prendre de la distance avec certains d’entre eux - Evitez de consulter vos messages professionnels à votre domicile et séparez autant que possible votre vie professionnelle de votre vie personnelle. - Vous fixer des objectifs réalistes qui vous permettront d’être fier de ce que vous avez accompli : « Fait vaut mieux que parfait » - Evitez de comparer vos performances à celles de vos collègues - Vous fixer des limites de temps et de travail et dire Non quand ce n’est pas possible pour vous - Quand vous êtes en soucis, n’hésitez pas à en parler avec votre entourage professionnel et personnel. Les relations sociales sont une vraie ressource ! - Ecoutez votre corps qui vous envoie des signes de stress et essayer des activités relaxantes - Faites des pauses - Investissez vos sphères personnelle, familiale et sociale et vos loisirs qui permettent de prendre du recul et remettre le travail à sa juste place. 1 : rapport Académie Nationale de médecine 26 février 2016
par Véronique Pady 14 avr., 2022
Vous sentez que votre collègue a changé de comportement ? Exaspération, des accès de colère, il fait preuve de cynisme au travail et a souvent l’air déprimé ? Vous vous demandez s’il s’agit juste d’un moment difficile pour lui ou si c’est plus grave? Ces comportements peuvent être des signes d’un burn out. Si vous vous inquiétez pour votre collègue, vous pouvez faire trois actions : - Echanger : Prenez le temps de vous asseoir avec lui et de faire le point sur ce qui le tracasse ; sans juger (le surmenage peut rendre irritable). Faites le parler de ses inquiétudes et de son éventuelle surcharge de travail ; comment il voit les choses et lui proposer de prendre de la distance. - Soulager sa dose de travail. Attention, si vous êtes au même niveau hiérarchique, vous vivez certainement les mêmes conditions de travail. Le but n’est pas de déplacer le problème sur vous. Réfléchissez donc bien à ce que vous pouvez ou non prendre en charge ! Conseillez-lui également de parler à sa hiérarchie, de demander un délai supplémentaire pour les échéances très courtes, … - L’inviter régulièrement en pause… déjeuner, aération, une courte marche. Le surmenage est un cercle vicieux : plus on s'épuise, moins on est efficace, plus le travail s'accumule, moins on se repose. Vous pouvez aussi lui suggérer que son cerveau a besoin de repos et son corps de relaxation et d'activité physique pour pouvoir prendre du recul. Parfois, l’arrêt de travail est inévitable mais est-ce finalement une mauvaise chose ? Souvent la personne surmenée ne veut pas en arriver là. Pourtant, c’est souvent à ce moment-là qu’elle prend conscience de l’état d’épuisement dans lequel elle est. C’est aussi l’occasion de faire appel à des professionnels qui permettent une remise en question. Attention au retour au travail ! La pire erreur est de croire que la personne va revenir comme avant parce que la reconstruction passe par un changement profond…
par Véronique Pady 10 avr., 2022
Notre vie quotidienne est ponctuée de rythmes divers : Toutes les activités physiques, intellectuelles, ou relationnelles, imposent leurs cycles. L’environnement extérieur impose aussi son rythme : le jour/ la nuit ; la semaine/ le week-end ; les saisons ; les étapes et les objectifs de vie, … Toute dépense d’énergie prolongée fatigue et appelle une phase de repos mais nous avons tendance à oublier la nécessité de cette phase et se retrouver démuni quand notre corps nous impose cette phase de récupération. L’alternance rythme de travail et de repos semble la chose la plus difficile à respecter. J’ai parfois entendu dans mon cabinet : « Je me reposerai quand je serai mort ». Mais c’est aller à l’encontre de nos besoins les plus primaires. Dans la mesure du possible et de ce qui relève de votre liberté individuelle, je vous invite à reprendre le contrôle de votre rythme, de votre musique intérieure : - Réaliser les activités les plus énergivores quand vous vous sentez le plus en forme - Séquencer vos activités avec des objectifs clairs et des délais limités. Vous aurez par la même occasion le sentiment d’avoir ponctué votre journée de réussites - Prendre des pauses régulières : une vraie pause déjeuner, des petites pauses permettant de s’aérer ou prendre votre dose de soleil, faire une micro-sieste - Dormir selon vos besoins Et vous, racontez moi ce que vous faites pour respecter votre rythme, votre partition ?
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